Archive | août, 2016

Barbès Blues au temps du couvre-feu (partie 44) / Farid Taalba

31 Août

bataille_six-tribus

Barbès Blues au temps du couvre-feu (épisode précédent)

 

La confiance retrouvée dans le souvenir lointain de la plénitude déserte d’une Tizibert incommensurable ne pouvait tout de même lui faire oublier qu’il n’était pas encore arrivé. Et quoi qu’avaient prévu les saints pour répondre à ses appels, il fallait bien atteindre le bout du chemin pour constater leur mansuétude. Derrière lui, des enfants jouaient aux devinettes mais il resta concentré sur ses pensées. Au souvenir des saints hommes vivant dans la retraite d’un monde qui leur était devenu indifférent, il lui en rappliqua un autre. Transmis par sa grand-mère Na Kenza, qui avait vécu à l’époque de 1871 et qu’elle tenait elle-même de sa mère Tassadite, il vint à lui rappeler de bien tristes événements dont le bruit et la fureur avaient rempli le vide qui, du col de Chellata, livrait au regard béat toute l’épine dorsale du Djurdjura, muraille naturelle, porte jusque-là inviolée. Ces événements s’étaient déroulés en 1857. Lire la suite

Image

Gestion néocoloniale de l’islam

30 Août

CrB-5RMXEAEr4WF

Partout c’est chez nous

29 Août
Partout c'est chez nous

Philippe Maquelle

La séance du dimanche : La permanence / Alice Diop

28 Août

la permanence affiche
C’est à la fin d’un long voyage sur les chemins de l’exil que l’on entre à la Pass (Permanence d’accès aux soins de santé) de l’hôpital Avicenne, à Bobigny. C’est le seul lieu en Seine-Saint-Denis à proposer des consultations gratuites et sans rendez-vous aux migrants primo-arrivants. Dans un bureau exigu et défraîchi, le docteur Jean-Pierre Geeraert, épaulé de deux psychiatres et d’une assistante sociale, y reçoit des hommes et des femmes atteints dans leur chair et dans leur âme, dont les blessures sont si profondes qu’elles sont parfois indicibles.

057388-000-A_1805658

Pendant plusieurs mois, la réalisatrice Alice Diop ( La mort de Danton, Vers la tendresse) a installé sa caméra entre les quatre murs de ce refuge fragile. Lire la suite

Livre du samedi : Putain de mort / Michael Herr

27 Août

PUTAIN_MORT.qxd

Résumé :
En 1967, Michael Herr part pour le Vietnam comme correspondant de guerre du-magazine américain Esquire. Les extraordinaires « dépêches » qu’il envoie vont servir ensuite de matériau de base à ce livre. Putain de mort (titre original : Dispatches) connaît en effet outre-Atlantique un succès sans précédent, cependant que la critique, et des écrivains comme John Le Carré, William Burroughs, Irwin Shaw et bien d’autres saluent la qualité exceptionnelle du livre et le talent de son auteur.
Michael Herr, libéré des contraintes journalières du journalisme, parfaitement indifférent aux explications officielles comme aux débats moralisateurs concernant l’action des Américains au Vietnam, nous fait ici réellement voir ce que personne, aucun roman ou document sur la guerre ne nous avaient montré : les hommes aux prises avec le destin. Noirs ou Blanc, officiers ou soldats, civils ou même journalistes : voici l’horreur hallucinante et hallucinée de ce qu’on n’ose appeler leur « vie ». Des épisodes, des scènes, des visions d’une intensité extraordinaire. Au siège de Khe Sanh… Dans le piège d’un hélicoptère en flammes… Tapis dans une rizière, attendant l’attaque vietcong, tandis que sur le magnétophone d’un soldat la guitare de Jimi Hendrix lance ses éclats et ses rythmes… Dans la bataille, en compagnie de trois jeunes photographes, dont le fils d’Errol Flynn, qui laissera sa peau là-bas… Vivant quotidiennement les imaginations délirantes des films de guerre, sur fond lancinant de rock and roll… A jamais piégés par le cauchemar et la souffrance… Lire la suite
Image

Bonne rentrée !

26 Août

Léo Ks

Image

Keep Calm And Listen

25 Août

Capture-d’ecran-2016-08-17-a-16.54.07

À propos de la «mise à l’abri» du 17 août

24 Août

La bergerie des Malassis rumine la ville ! SideWays #9

23 Août

couv

Extrait de SideWays #9:

Prélude

Dans un quartier de Bagnolet, on nous a parlé d’un berger.

Il sort avec ses chèvres pâturer dans la cité. Cela fait des années qu’il passe ses journées à créer mille activités pour lui et pour les gens du quartier.

 

Il dit qu’il vient d’ici, du 93, et qu’il se sent chez lui. Presque tous les enfants du quartier le connaissent, parce qu’il plantait des légumes en bas de l’immeuble à côté de l’école maternelle, qu’il venait dans leur école, dans leur collège et qu’il animait des ateliers.

On l’appelle Petit Pois parce qu’il racontait des histoires avant que les enfants sèment des graines et qu’une histoire est restée. Des parents pensent qu’il s’agit de son nom de famille, alors ils l’appellent Monsieur Petit Pois eux aussi…

Des chèvres à quelques minutes de Paris, ça interpelle. C’est pour cela qu’on y est allé. Et qu’on l’a rencontré. Lire la suite

Les exilé.e.s face aux violences policières

22 Août

Collectif La Chapelle Debout
collectif.lachapelle.debout@gmail.com
facebook.com/CollectifLaChapelleDebout/
twitter.com/chapelledebout