Archive | novembre, 2017

Projection/Débat de « Faites Sortir l’accusé »

30 Nov

Projection de Faites Sortir l’accusé

Histoire d’une longue peine

dimanche 3 décembre 2017 à 19h, montreuil

 

 

Les Films du bout de la ville et les Ami.e.s de Philippe Lalouel présentent, Faites sortir l’accusé, histoire d’une longue peine, un documentaire de PeG écrit avec Philippe Lalouel, 70 mn: Lire la suite

Art Populaire et Résistance en Palestine

29 Nov

Art Populaire et Résistance en Palestine

Mercredi 29 novembre 2017 à 19h


Soirée dans le cadre du Festival des Solidarités, de la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, et en solidarité avec le Centre Laylac du camp de réfugiés de Dheisheh. Lire la suite

La Réunion 1963-2017 : De l’émigration forcée à l’émigration choisie?

28 Nov

Projection-débat La Réunion 1963-2017 : de l’émigration forcée, à l’émigration choisie ?

Thèmes abordés : Le BUMIDOM, l’affaire des « Réunionnais de la Creuse » (déportation d’enfants réunionnais dans les régions rurales de l’hexagone), le concept de « mobilité » aujourd’hui.

Organisé par « Histoire Réunion » (www.histoire-reunion.re) en partenariat avec ADEAS (Association des Étudiant.e.s Africain.e.s de la Sorbonne)

Programme :
– Projection du film : “Rassine Monmon, Papa. Tome 1: Ce passé Qui Ne Passe Pas !” (1h22), en présence du réalisateur Michael Gence.
Bande annonce du film : https://vimeo.com/132091568
Résumé :
1963, le tout jeune département français de la Réunion atteint les 400 000 habitants, dont la moitié a moins de 20 ans. 1963, encore, Michel Debré (ancien 1er ministre de DeGaulle) devient député de La Réunion et entame une politique démographique qui va du contrôle des naissances à «l’exportation » en France d’un grand nombre de jeunes réunionnais, voire des enfants, se servant d’institutions telles que l’armée, la fonction publique et les organismes sociaux. Pour cela, il crée le Bureau pour le développement des migrations intéressant les départements d’outre-mer (le Bumidom).
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Réunion de mère de quartiers / Grigny

28 Nov

Chilla – Balance ton Porc

28 Nov

Nord-AfricainEs contre la Négrophobie et l’Esclavage

27 Nov

Déclaration des Nord-AfricainEs contre la Négrophobie et l’Esclavage

Nous, Nord-Africaines et Nord-Africains du continent et de la diaspora, condamnons la négrophobie systémique qui sévit dans nos pays d’origine comme nous la condamnons partout où elle existe.

Nous condamnons toutes les formes qu’elle peut prendre: discriminations dans l’accès au travail, au logement, à la santé, représentations médiatiques racistes, violences policières, violences des populations dans le quotidien, dans les pays où la négrophobie est un racisme d’Etat, et entre autres, en Europe, insultes dans les rapports interpersonnels, marginalisation dans l’organisation du culte musulman, injonction à taire la négrophobie pour ne pas rompre l’unité entre dominé-e-s par la suprématie blanche. Nous sommes révolté-e-s par l’esclavage qui perdure sous différentes formes.

Nous soutenons inconditionnellement nos frères et soeurs noir-e-s dans leurs colères et leurs luttes face à ce fléau.

En France, nous vivons une communauté de condition avec les Noir-e-s issu-e-s de la diaspora africaine, nous sommes parqué-e-s dans les mêmes zones d’habitation, relégué-e-s à la même sous-citoyenneté, harcelé-e-s par les mêmes pratiques policières, cantonné-e-s au même déterminisme social. Beaucoup de nos combats sont communs, nous sommes « lesnoirsetlesarabes » , les « extraeuropéens », les « allogènes » et autres « chancespourlafRance ». Nous subissons souvent de front la même islamophobie.

Pour autant, cette condition commune ne nous servira jamais d’excuse pour nier la spécificité de la négrophobie, son ampleur et sa violence, tant ici que dans les pays d’où nous venons.
La convergence de nos luttes s’appuie sur la reconnaissance des problèmes spécifiques des frères et soeurs Noir-e-s et non sur leur silenciation

Ainsi, nous voyons fleurir des discours simplistes qui rejettent l’entière responsabilité de cet esclavage sur l’OTAN, l’invasion de la Libye et la chute de Kadhafi. Si le rôle de l’impérialisme occidental est clair dans la démolition de l’Etat libyen, il ne saurait expliquer pourquoi cette démolition à elle seule rend possible la formation de réseaux esclavagistes. Nous récusons cette vision étroite de la situation qui nie ou minore l’existence de structures locales négrophobes et un passé esclavagiste antérieurs aux invasions occidentales. Dans notre lutte contre l’impérialisme, nous refusons que la dénonciation des stratégies impérialistes guerrières et économiques de l’Occident serve de paravent pour ne pas affronter la réalité de la négrophobie au Nord de l’Afrique. Lire la suite

Black Mirror Selekta #4 : Funky Divas !

27 Nov

Divas copie.jpg

Black Mirror, émission hip-hop, revient nous hanter avec une selekta par semaine !

Hommage en musique à celles qui sont passés dans la revue du tyran James Brown, et dont il a absorbé le groove, le talent et la grâce jusqu’à les lessiver.

Cantonnées le plus souvent au rang de choristes, ces immenses chanteuses devaient se contenter de sa trop grande ombre, alors qu’elles sont renversantes.

 

Pour la longue série consacrée à James Brown et sa clique, ou des vidéos des copines, RDV !

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La séance du dimanche : La loi de la banane

26 Nov

La loi de la banane

Sur ce simple fruit s’est bâti un empire. Comment, entre 1899 et 1989, l’United Fruit Company a planté des bananes en Amérique centrale et y a dicté sa loi. Un éclairant retour aux sources d’une des premières multinationales.

Sur ce simple fruit s’est bâti un empire. Raconter l’épopée édifiante de la banane, entre l’Amérique centrale et les États-Unis, c’est revenir aux sources d’un modèle plus que jamais d’actualité – un capitalisme se jouant des frontières et des lois nationales pour assurer à ses actionnaires des profits maximaux, jusqu’à menacer la démocratie. Quand elle apparaît au tournant du XXe siècle sur le marché nord-américain, la banane, denrée rare et chère, est réservée à une élite aisée.

Minor Cooper Keith, entrepreneur visionnaire et dur en affaires, va faire d’elle un produit de consommation populaire, sur lequel il édifiera la première multinationale au monde. Bâtisseur du chemin de fer costaricain, il promet au lendemain de la Première Guerre mondiale aux jeunes nations d’Amérique centrale un développement basé sur la monoculture et l’exportation de la banane, en échange de terres achetées à vil prix, souvent confisquées aux petits paysans indiens, de l’usage gratuit des lignes ferroviaires qu’il construit et d’une quasi-exemption d’impôts.  Lire la suite

Livre du samedi : Kalpa Impérial / Angélica Gorodischer

25 Nov

« l’empire le plus vaste qui ait jamais existé »

« Vous avez sûrement lu quelque chose un jour ou entendu quelque chose au sujet du règne de l’Empereur Furet. Peu importe ce que vous avez entendu ou su, moi je vous affirme que ce fut un homme juste. Il était fou, certes, mais il gouverna bien. Sans doute parce que pour gouverner, bien ou mal, on ne peut pas être totalement sain d’esprit. Car comme le disent les sages, l’homme sensé s’occupe de son potager ; le lâche, de l’or ; le juste, de sa ville ; le fou, du gouvernement ; et le sage, de l’épaisseur des feuilles de la fougère. » Lire la suite

« RACINES » TALRI 2.0 x DEGY LE RESK P x SPIKE LOUCHE

24 Nov

« le Projet « RACINES »…

Loin des standards des « Clips de rap », le projet « Racines » est avant tout une collaboration réunissant plus de 20 artistes autour du thème « Is For The Children  » (ODB.RIP).

Sous forme d’hommage à notre culture HipHop, « Racines » parle d’avant, de maintenant, du futur, des messages avec lequels nous avons grandis, les messages qu’à notre tour, nous devons transmettre pour ne pas laisser mourir notre mouvement aux mains des financiers… Lire la suite