Alain Soral ne peut pas d’un côté insulter Abdelaziz Chaambi qui est acteur et défenseur de l’autonomie des luttes de l’immigration et des quartiers populaires depuis 1976 :
Et en même temps faire la part belle à « Convergence 84 » qui commémorait, entre autre, le massacre du 17 octobre 1961 sans être un opportuniste et un manipulateur.
Pour rappel à celles et ceux qui croient possible le dialogue avec Alain Soral, voilà ce qu’il pense réellement :
Algérie :
« Plus je vois la merde noire (corruption, intégrisme, généraux…) dans laquelle l’Algérie s’enfonce un peu plus chaque jour, plus je découvre en images que les seules choses qui tiennent encore debout là-bas (infrastructures, urbanisme…) sont celles que la France coloniale y a construites, plus je me dis que leur seul espoir c’est qu’on y retourne. »
Des banlieues rouges aux banlieues beurs :
« Dorénavant ces travailleurs solitaires maintenus jusque-là isolés de la population française, auraient le droit de faire venir leurs femmes, et tous les fils qui naîtraient de ces esclaves humiliés et de leurs épouses brutalement déportées deviendraient français ! Bombe à retardement, quand on songe que tous ces z’y va qui pourrissent aujourd’hui l’ambiance seraient encore dans les couilles de leur père ! »
Alain Soral, « abécédaire de la bétise ambiante » publié en 2002.
8 Réponses to “Instrumentalisation de la parole”