Le seigneur est celui qui tient le pouvoir économique. Il assoie sa domination en écrasant celles et ceux qui lui sont soumis.e.s.
Lorsqu’un.e de ses sbires tente de faire une percée ou revendique une relative indépendance, le maître recadre afin de garder tout le monde sous sa coupe.
Depuis un mois et demi, alors qu’Alain Soral se fait discret depuis que Valls tape dans le porte-monnaie de la « dissidence » (les droitards qui s’agitent sur le Net), il a laissé le champ libre à une de ses créatures : Farida Belghoul.
Elle a su emplir le vide laissé par le silence flippé de Soral, petit patron redevenant discret pour protéger son bizness.
En un mois et demi, l’exposition médiatique de Farida Belghoul a largement dépassée celle de son éditeur. Cette dernière n’a eu de cesse de clamer son indépendance vis-à-vis de toute organisation politique, réseaux de Soral inclus.
Dans une France blanche et chrétienne, mais réconciliée, la hiérarchie doit être respectée. Certains seront toujours plus égaux que d’autres. C’est ce qui explique ce recadrage (à 59’13 ») :
Cela n’a l’air de rien, mais Farida Belghoul comme beaucoup de Lire la suite