Choc de civilisations ou concurrence pour des parts de marché ?
Donald Trump, candidat républicain à la maison blanche explique tout cela sans l’ombre d’un scrupule lors d’une soirée électorale dans l’Iowa le jeudi 12 novembre 2015.
Daesh engrange d’énormes sommes d’argent parce qu’ils disposent de terrains pétroliers, dont certains qu’ils se sont accaparés. Ils en ont en Irak, en Syrie. Je serais prêt à les bombarder, je bombarderais ces suceurs (de pétrole). Je les bombarderais, oui, je ferais exploser leurs pipe-lines. Je ferais sauter jusqu’au dernier centimètre. Jusqu’au dernier bout, qu’il ne reste rien. Et vous savez quoi, Exxon se pointera dans 2 mois et ces bonnes compagnies pétrolières, elles reconstruiront ces pompes, quelque chose de beau.
ISIS is making a tremendous amount of money because they have certain oil camps, certain areas of oil that they took away. They have some in Syria, some in Iraq. I would bomb the shit out of ’em. I would just bomb those suckers. That’s right. I’d blow up the pipes. … I’d blow up every single inch. There would be nothing left. […] And you know what, you’ll get Exxon to come in there and in two months, you ever see these guys, how good they are, the great oil companies? They’ll rebuild that sucker, brand new — it’ll be beautiful. »
Daesh a de l’argent parce qu’il a du pétrole et qu’il le vend de manière concurrentielle. Il a donc des partenaires d’affaires.
Il exporte du pétrole et arrive à importer des voitures.
Comme toujours, les frontières laissent passer plus facilement les matières premières, les marchandises, les armes et l’argent que les migrants.
Daesh permet de faire tourner les industries de l’armement, les entreprises privées françaises sont les secondes sur le marché mondial.
Rien de nouveau sous le soleil : les affaires sont les affaires et Daesh est un partenaire comme un autre pour faire du profit.
Les populations mutualisent les pertes et les actionnaires se répartissent les dividendes.
Leurs guerres, nos morts.
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